Dijon; septembre 2019
L'exposition nommée "L'homme qui pleure" Yan Pei Ming (1960), au Musée des Beaux-Arts de Dijon.
Yan Pei Ming, né à Shangaï, quitte la Chine pour la France à l'âge de 19 ans. Les Beaux Arts à Dijon, les Arts Plastiques de Paris, la Villa Médicis à Rome. Il vit et travaille à Dijon.
Ses peintures: les êtres chers, les inconnus, les paysages, la nature morte, la peinture d'histoire et d'autres sujets.
Face à la brutalité du monde.
Splendid
Yan Pei Ming "The Crying Man" an exhibit at the Museum of Fine Arts in Dijon.
Born in Shangaï, Yan Pei Ming leaves China for France at the age of 19. Les Beaux Arts in Dijon, the Institute of Plastic Arts in Paris, the Villa Medicis in Rome. He now lives and works in Dijon.
His paintings: his dear friends or relatives, landscapes, still-life, historical paintings and other subjects.
Facing the world's brutality.
Autoportrait, aquarelle sur papier, 2006
Pigeons, huile sur toile, 2019
Un combat d'oiseaux dans un ciel bleu sombre...
A birds' fight in a dark blue sky...
Game of Power, huiles sur toile, 2017-2019
A en avoir la chair de poule.
A feeling of unsettledness.
Pleurant LVI, XX, LIII, XIII, XIX, XXI, XIV, LXXVI, LI, 2018, aquarelles sur papier
D'après les personnages d'albâtre qui ornent les tombeaux des ducs de Bourgognes.
After the alabaster figures from the tombs of the Dukes of Burgundy.
Le cri du chien, huile sur toile/oil in canvas, 2018
Un chien hurle devant Fukushima (mars 2011)
A dog is hauling in front of Fukushima (March 2001)
Black Bird II, 2013, huile sur toile/Oil on canvas
Un épanchement à travers la peinture, un carnet intime?
Je ne peux que vous recommander d'aller voir ses toiles de Yan Pei Ming lorsque l'occasion se présentera.
Emotion in front of men's violence.
Finding a release from feelings through painting, a personal notebook on canvas?
I can only recommend you go and see an exhibition of Yan Pei Ming when there is an opportunity for it.
* "Exécution" Yan Pei Ming - Un recueil de textes autour de son travail paru en 2006./A collection of texts about his work published in 2006.
Articles
Coucou Thérèse. Merci pour ce billet. Je ne connaissais pas cet artiste mais ce que tu nous en montres aujourd'hui dans ce billet m'interpelle profondément. Il y a beaucoup de douleur mais aussi de réalisme dans ces toiles: Je pense qu'on ne ressort pas indemne d'une telle exposition. Merci pour la découverte et belle semaine à toi.
RépondreSupprimerBeautiful and moving!
RépondreSupprimerWow, what an incredible talent and what emotion. This must have been a very engaging art experience. Those guys in the "Game of Power" set are a scary bunch....all of them.
RépondreSupprimerTrès intéressant et très beau. Des coups de pinceaux très expressifs en accord total avec les sujets traités.
RépondreSupprimerTrès belle aussi, dans le style classique,la façade du musée.
Le grand format des portraits est impressionnant.
RépondreSupprimerAquarelles ou lavis ?
Je ne sais si il n'a utilisé qu'une couleur à chaque fois, à ma connaissance il fait ses aquarelles à l'encre noire. Les notes disaient "aquarelle". La base de l'aquarelle étant les lavis je pense que l'on peut assimiler les deux, non?
SupprimerCoucou Thérèse.
RépondreSupprimerA priori ces aquarelles n'ont parues très sombres même un peu tristounettes!
A bien les regarder nous trouvons plein de détailles insoupçonnés.
Très bonne semaine, A +
Les fonds sont sombres il est vrai mais ils n'en aident que plus à faire ressortir nos émotions face aux sujets. Il faut prendre quelque distance face aux oeuvres de Yan Pei Ming pour les observer. Difficile de le faire avec un portable et de le mettre sur blog.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup les portraits.
RépondreSupprimerMagnifique, en effet. On ne peut dire plus !
RépondreSupprimerTrès intéressant en effet !
RépondreSupprimerce chien est impressionnant et effrayant comme l'était Fukushima !
RépondreSupprimerbeaucoup de talent dans tous ses travaux !
"Magnifique" qualifie bien l'entrée dorée du musée, ses grandes portes de verre et la silhouette esquissée. Pour l'oeuvre exposée je chercherais un autre terme. Saisissant ? Poignant ?
RépondreSupprimerMerci Lucie pour les liens, je viens de leurs rendre visite avec grand intérêt. Dès son arrivée en France, à l'âge de vingt ans, Yan Pei Ming se rend sur la tombe de Gustave Courbet... ses tableaux raconteront la suite. Dépassé le mot "poignant" devant ses toiles le mot "magnifique" l'emportera à mon retour en repensant à la visite de l'exposition de Dijon.
SupprimerEn faisant quelques recherches sur le musée d'Orsay je suis tombée fort à propos sur l'exposition temporaire consacrée à Yan Pei-Ming, "Un enterrement à Shanghai". Je pense que ce lien devrait t'intéresser et surtout les différentes vidéos qui montrent le travail de l'artiste et l'accrochage des oeuvres. Cela tombe bien, j'avais l’intention de retourner au musée d'Orsay pour l'exposition consacrée à Degas, j'irai par la même occasion voir ces oeuvres monumentales
RépondreSupprimerIl y avait trois portraits de cet artiste au musée Fabre de Montpellier en hommage à Gustave Courbet,ça interpelle notre regard et notre émotion
RépondreSupprimerYan Pei Ming est en effet très marqué par G. Courbet dont son "triptyque" "l'impossible rencontre" à Montpellier.
SupprimerTrès belle expo en effet dans un musée très bien rénové ! 🙂
RépondreSupprimerDes images impressionnantes et qui interpellent...
RépondreSupprimerMerci pour cette découverte.
Huiles ou aquarelles, ces peintures traduisent bien le pessimisme, ou du moins l'inquiétude, qui nous prend en pensant à l'état du monde actuel...
RépondreSupprimerLes deux dernières sont mes préférées.