Pour Marie et son amour de la peinture.
For Marie and her love for painting.
Paris, Musée Marmottan, mars 2018
"La dame en bleu" (Emma Dobigny) 1874
"Lady in blue" (Emma Dobigny) 1874
Women's portraiture
Jean-Baptiste Corot (1796-1875) a painter as well as a sculptor is less well known for his portraits that he keeps in his workshop.
"Il vaut mieux être rien que l'écho d'autres peintures"
J.B. Corot peint ce qu'il voit comme il le voit.
It is better to be nothing than an echo of other painters
J.B. Corot is painting what he sees, the way he sees it.
It is better to be nothing than an echo of other painters
J.B. Corot is painting what he sees, the way he sees it.
La moissonneuse tenant sa faucille, la tête appuyée sur la main, 1838
Harvester holding her sickle, 1838
Harvester holding her sickle, 1838
Si vous êtes curieux où si vous voulez découvrir Corot je vous incite à visiter ce site qui résume si bien la vie de J.B. Corot et ses peintures ici. Sur le même site, pour faire écho à "La dame en bleu" ce billet sur "les dames bleues" une pure merveille.
If you are curious or if you would like to discover other paintings by J.B. Corot, please go and visit this site which sums up beautifully his work. To echo the "Lady in blue" you can also look at "the blue ladies" on the same blog, it is a little gem (in French).
Pour ma part, je reste sous le charme des paysages de Corot comme celui-ci.
As far as I am concerned I still prefer the landscapes of Corot like this one.
Tivoli, les jardins de la villa d'Este (Italie) 1843, prêt du musée du Louvre Paris
"Après mes excursions, j'invite la nature à passer
quelques jours chez moi. C'est alors que je commence ma folie. Le pinceau à la
main je cherche les noisettes dans les bois de mon atelier. J'y entends chanter
les oiseaux, les arbres frissonner sous le vent, j'y vois couler ruisseaux et
rivières chargés de mille reflets du ciel et de la terre. Le soleil se couche
et lève chez moi."
"After
my outings I invite Nature to come spend several days with me; that is when my
madness begins. Brush in hand, I look for hazelnuts among the trees in my
studio; I hear birds singing there, trees trembling in the wind; I see rushing
streams and rivers laden with a thousand reflections of sky and earth; the sun
sets and rises in my studio."
"Le moine au violoncelle" 1874
Ce serait sa
dernière toile
"Monk
with a cello" 1874
This painting would be his last painting
***
Marie is as well enjoying the closeness of cats.
Benalmadena, Province de Malaga, 2017
Un billet très intéressant, aussi bien pour tes commentaires et photos que pour tes liens.
RépondreSupprimerJ’ai lu les articles de télérama dur Corot, qui m’ont rappelé l’expo au Grand Palais que j’avais vue il y a ...un certain temps.(oublié la date, mais je peux la retrouver)
Le billet d’entrée que j’avais gardé représentait la vue de Tivoli.
L’expo présentait Corot sous ses multiples facettes, paysages classiques ou vaporeux, figures mythologiques ou portraits de femmes.
RépondreSupprimerAu fait , le musée de saint-Lô a participé à l’expo actuelle en prêtant Homére et les Bergers.
Donné au musée de Saint Lô par Corot lui-même...
SupprimerOui,
Supprimer«
vers 1863, au cours d’une des fréquentes visites de l’artiste à la famille saint d’Isidore Elie, négociant en vins et spiritueux. »
Le lien vers
Supprimerles dames bleues
offre de beaux effets picturaux : étoffes et reflets émerveillent.
Coucou Thérèse.
RépondreSupprimerPlus le temps passe plus je découvre des choses et moins j'en connais ...
Tout comme la chanson de J.Gabin "Maintenant Je Sais" !
J'adore la Moissonneuse...
Très bonne semaine, A +
Coucou Thérèse. Intéressant ce billet et les liens sur ce peintre que je connais peu. J'apprends qu'il avait de forts liens avec la Suisse. Ce que je préfère chez lui, ce sont les paysages et j'aime bien cette idée de "peintre-voyageur". D'ailleurs, le 2ème tableau que tu nous présentes me donne envie de retourner en Italie pour y voir le printemps. Car ici... il neige. Bises alpines et belle semaine.
RépondreSupprimerLa Dame en Bleu de Corot est très belle. Elle paraît réelle.
RépondreSupprimerMerci pour le lien, que de beautés sur ce blog.
Le premier portrait de profil de la jolie dame effeuillant une marguerite est une pure merveille.
RépondreSupprimerQuelles jolies pensées Thérèse, merci.
RépondreSupprimerJ’aime beaucoup Corot évidemment (il y avait effectivement un article le concernant dans Télérama). Il a aussi fait des dessins et des estampes superbes. Ses paysages nous donnent à voir la nature telle qu’elle était encore au 19ème.
Pour moi qui suis généalogiste, tous ces tableaux de paysages (ceux de Corot et d’autres) m’aident souvent à me représenter les lieux (ou lieux similaires) où ont vécu mes ancêtres.
Je suis très peu présente en ce moment, je suis justement en plein travail généalogique pour une association qui m’a beaucoup aidée à une époque (moi et des milliers d’autres). Il était bien normal qu’à mon tour je l’aide.
Je t’embrasse.
Le moine au violoncelle est bien triste et pathétique, pour une dernière toile cela n'est pas étonnant.... La moissonneuse par contre a le teint bien blanc et les mains fragiles, elle ne transmet pas l'idée de labeur et de sueur, on est loin des raboteurs de Caillebotte. Le chat aurait pu être un détail de tableau, il est très expressif, tu l'as particulièrement bien saisi...
RépondreSupprimerCe monsieur Corot avait une bien étrange façon de peindre les femmes, préférant en prendre les traits et les mélanger à d'autres traits et d'autres vêtements pour en traduire une impression plus qu'un portrait ressemblant. Surtout j'a retrouvé dans nombre portraits une forme commune de tête arrondie ce qui ne m'a pas séduite. J'aimerais lire une biographie maintenant sur Corot pour mieux le comprendre si l'on peut. Un grand timide?
RépondreSupprimerArticle très instructif 😊
RépondreSupprimerA remarkable talent. I like them all but I think I agree, my favorite is the landscape.
RépondreSupprimerC'est vrai que je connais mieux les paysages de Corot que ses portraits que je trouve très intéressants. Je vais voir les liens que tu nous donnes.
RépondreSupprimerUne exposition que j'aimerais bien voir ! Merci pour les liens ! Et merci pour ton article !
RépondreSupprimerLove that second painting. And, of course, the cat.
RépondreSupprimerMerci pour cet agréable voyage à travers l'oeuvre de Corot!
RépondreSupprimerIl avait tord de ne point les partager
RépondreSupprimerUn grand moment de plaisir, la lecture de ce billet. Mille mercis, Thérèse.
RépondreSupprimerJ'adore la peinture de Corot. J'irai donc voir l'expo au musée Marmottan, c'est évident !
Rares sont les tableaux de ce peintre qui me laisse indifférente, quelques vues de Venise et quelques portraits, tel celui de la moissonneuse par exemple.
Par contre, je raffole de "Tivoli, les jardins de la villa d'Este". Le petit bonhomme, perché sur le muret du premier plan, est une magnifique idée de l'artiste.
Et j'aime énormément les portraits des sœurs Sennegon (nièces de Corot) à voir dans cette page ainsi que celui de la "Femme à la perle" (avec son petit air de Mona Lisa) que je préfère à celle de Vermeer (qui m'a toujours eu l'air un peu empruntée).
À propos de Corot, te souviens-tu de ce billet, d'il y a quatre ans (déjà !) et de cet autre, encore plus ancien ?...
Good paintings and the company of a cat sounds good to me. Great post!
RépondreSupprimerThank you for the link to the site about Corot -- I too enjoy his landscapes.
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