Alfred Dehodencq (1822-1882) Cours
de maison marocaine, 1860, Huile sur toile - Musée des Beaux-Arts de Troyes
AlfredDehodencq (1822-1882) Courtyard of a Moroccan house, 1860, oil on canvas - Fine Art Museum in the city of Troyes.
AlfredDehodencq (1822-1882) Courtyard of a Moroccan house, 1860, oil on canvas - Fine Art Museum in the city of Troyes.
Un tableau considéré comme un des chefs-d’œuvre de
l’orientalisme.
Inner courtyards
This
painting is a considered as a master piece of the Orientalism.
« …Il eut en lui le sens de l’humaine douleur,
Et pour l’extasier dans la pure lumière
Il sut faire pleurer et chanter la Couleur… »
Extrait de l’épitaphe d'Alfred Dehodencq au cimetière de Montmartre par Théodore de Banville
Jodicus Sebastiaen van den Abeele,
Détail « Moines franciscains dans le cloitre de Santa Marie d’Aracoeli »
1842 Musée de l’Oise, Beauvais
Antonio Maria Visentini (1688-1782) Détail « Fantaisie architecturale » Gallerie dell’Accademia, Venise
Et dire que je ne suis jamais allée au Maroc. Mais ce premier tableau semble retranscrire à merveille les beautés de ce pays.
RépondreSupprimerLe 2ème tableau me plaît à cause du chat. C'est marrant de parler de moine dans le titre. On ne voit finalement que ses pieds. Quant au 3ème tableau,j'ai de la peine à y trouver de l'intérêt. Le chien est un peu famélique. 😊 bises alpines
Tilia saurait mieux que moi comment sont apparues ces peintures qui font voyager. Celle du dessus montre bien la beauté et le simplicité d'une architecture qui n'a rine à envier à celle de Le Corbusier. Nous occupions à Rabat une maison avec une cour intérieure comme celle-ci, avec séparation stricte des espaces mais les douars que nous pouvions visiter étaient "breathtaking" de beauté. Quant aux animaux... Ils ont une dimension symbolique (fidélité, érotisme) mais on se demande souvent comment ils arrivent là, comme dans le tableau du couronnement par Rubens >
RépondreSupprimerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_de_Marie_de_M%C3%A9dicis#/media/File:Peter_Paul_Rubens_049.jpg
Belle facture, en effet, dans le premier tableau.
RépondreSupprimerLe deuxième est plus lisse, plus classique, mais plaisant.
Le titre du troisième donne envie de voir l'ensemble de l'architecture.
Si tu cliques sur "Fantaisie architecturale" titre du tableau sous le détail de ce dernier tu pourras voir le tableau dans son entier.
SupprimerDeux expositions intéressantes à Caen
RépondreSupprimerhttp://musee-de-normandie.caen.fr/evenement/voyages-en-egypte#.Wa2ySNNJakY
Et au musée des Beaux -arts, expo photographique :le voyage en Egypte de Flaubert par Maxime du Camp
J'ai relu récemment
SupprimerLe voyage en Orient de Nerval.(4 tomes)
Excellent observateur ,( plein d'humour aussi) Ce récit a été cité dans une émission de France Inter sur le Ramadan
Si l'exposition ressemble au contenu du dépliant alors cela doit être bien intéressant. Relations entre deux civilisations.
SupprimerCoucou Thérèse.
RépondreSupprimerLa dernière fois où je suis passé je n'ai pas pu déposer de Com' ? Bon aujourd'hui ça marche!!!
Une pinacothèque ici.... Très joli tout cela.
Très bonne semaine, A +
J'aime beaucoup le premier tableau, sa composition, ses couleurs.
RépondreSupprimerMoi, j'aime beaucoup le chat. :-)
RépondreSupprimerBien que rassemblés autour du seul thème "Fenêtre sur Cour" les tableaux de ce billet passionnant forment un trio des plus éclectiques, tant par la variété de leur sujet que par la différence d'époques et de nationalités de leurs auteurs.
RépondreSupprimerCette cour intérieure d'une maison marocaine m'étonne par sa sobriété, comparée aux fastes de beaucoup de peintures orientalistes du XIXe siècle. Bien que le coup de pinceau soit différent, le cadrage et la composition d'Alfred Dehodencq me font plutôt penser à un tableau d'Edward Hopper.
Le détail que tu montres du cloître italien (peint par Jodocus Sebastiaen van den Abeele) se trouve au premier plan et, de ce fait, il devient le sujet principal du tableau. Bien que ne présentant pas le crâne habituel des "Vanités" ce tableau en est bien une car le gisant en bas-relief de la dalle sépulcrale remplace le crâne. En outre, la colonne tronquée symbolise la vie trop tôt écourtée. Les fleurs et fruits près du tonneau de vin représentent les plaisirs de la vie désormais écoulée. Quant au chat assis pensivement sur le chapiteau de la colonne renversée, il semble faire écho au vieux moine en méditation, dont on aperçoit les pieds.
La résolution de l'image reproduisant un détail de la "Fantaisie architecturale" de Visentini ne me permet pas de distinguer avec précision quelle sorte de lézard intrigue le chien. On dirait un lézard vert... Outre cette incertitude faunistique, le tableau entier est pour moi une énigme presqu'aussi mystérieuse que celle des "Trois Philosophes" de Giorgione, l'attitude de ses personnages me faisant penser à ceux de la "Fantaisie architecturale" de Visentini.
Je n'ai pas le temps malheureusement de me pencher plus avant sur tes commentaires pour le moment mais me pencherai dessus dans un futur proche. Merci Tilia.
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